creatures-soul

Cocaïne Body [si seulement]

Mercredi 23 septembre 2009 à 20:21

Ami prends ma lanterne car j'ai perdu ma flamme,
Mon amour est parti,
Elle a jeté mon âme à bouffer au Néant me laissant le cœur vide,
[...]
Et l'horreur du monde n'est rien comparaison
[...]

Mais toujours à la fin,
On est seul au milieu des vagues de sanglots et du sel dans la gorge
Et du sel sur la plaie de ce cœur tatoué
A son nom que l'on crie qu fond des verres de vin
[...]
Ami regarde-moi, j'ai le cœur qui renverse,
[...]
Et dans les bars du port je cherche magie noire
Pour délivrer mon corps du sort qu'on m'a jeté,
Et le sourire des filles non ne me fait plus rien
Et je commence à croire que les hommes qui ont pris d'autres hommes pour amour
Ont réglé la question, après tout dis-moi qu'est ce qu'elles ont de plus que
nous ?
Si ce n'est cette force qui fait qu'elles vous oublient,
Cette horreur au fond d'elles, ouais ce monstre qui crie
[...]
A tous ceux dans leurs bras qui sont fait prisonniers,
J'ai l'âme solidaire et puis ma sympathie à ces fous qui comme moi
Finiront pas la nuit,
Je vous le dis putains,
Putain vous m'aurez plus !

Que je meurs à l'instant si l'envie me reprend
De remettre ma tête dans la gueule du serpent,
De me laisser encore crucifier le cœur
Pour un joli sourire au parfum de leur fleur.
Marguerite ou Tulipe et de Rose à Lila
Tu sais l'ami pour moi elles sont toutes ici-bas
Quand elles vous montrent ciel, qu'elles vous disent qu'elles vous aiment,
Elles ont toutes pour moi
L'odeur des chrysanthèmes.
Adieu les gentilles,
Adieu les j'en pleure,
Adieu les maudites qui ont pris ma lueur,
[..]
Qu'elles crèvent Toutes !
J'en peux plus de ces jeux qui nous tuent,
J'en ai marre de ce cœur mon dieu qui ne bat plus,
Et qui toujours s'incline aux pieds de fausses blondes
Qui nous mènent à la cime,
Qui nous traînent à la tombe

Samedi 19 septembre 2009 à 18:32

Je le regarde tout le temps, & il ne le sait pas. J'enregistre tout ce qu'il fait, les gestes, les mimiques, les inflexions de sa voix. Je sais ce qu'il fait ce qu'il dit, ce qu'il pense. Tout. je suis attentive à lui.

Il y a Ernestine. Ce matin, quand je suis arrivée dans le salon, cette poufiasse était allongée à la romaine sur le canapé -rouge, c'est lui l'a choisi- en fumant sa cigarette. Elle m'a regardé, comme si c'était elle la maîtresse de maison, avec son petit air supérieur. Oh oui Ernestine, je sais ce que tu as fait, j'ai entendu. Du fond de mon néant, tes bruits m'ont dérangé.

On se toisait, slencieusement, jusqu'au moment où il est arrivé. Il avait la bouteille de jus d'orange à la main, je sais qu'il va l'avoir fini sans m'en laisser. Il s'est penché, naturellement, & il l'a embrassé. Indifférent. mais il ne les embrasse pas d'habitude, le lendemain. Cette fille lui colle étrangement à la peau. Elle s'incruste de tous ses ongles dans notre canapé, & je n'ai pas mon mot à dire. ça m'aurait surpris.

je parle mieux de lui qu'il ne parle de moi. Au fond même en étant néantique, j'ai au moins le souvenir d'avoir ressenti, moi. Lui, non.

Vendredi 18 septembre 2009 à 17:13

J'avais écrit, j'ai effacé. 

Finalement, je n'aime rien. Il n'y a pas de goût, juste des choses divertissantes ou agaçantes.

Ernestine m'avait bien dit que le néant n'était pas possible.

je suis un néant qui avale la matière. Il doit y avoir un mot pour ça.

C'est plus facile de ne pas parler de soi. je n'ai rien à dire.

 

Plus tard.

Jeudi 17 septembre 2009 à 20:27

Arnaud

19 ans.

(ou pas.)

Je suis la, j'ai pris la place, parce qu'elle est quelque part au fond de nous. Elle est chiante, de toutes façons.

Et
moi, je suis mieux qu'elle, elle le sait.
Dites bonjour.

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