creatures-soul

Cocaïne Body [si seulement]

Dimanche 27 février 2011 à 1:06

Bordeaux, le 27.02


Volutes
Des volutes, no shit, des volutes de fumée grise, sur un mur noir délavé. Il aurait une cigarette à la main et l'air concentré, affalé sur un canapé en cuir défoncé en backstage. La photo serait prise en coin, un peu floue. (j'ai des problèmes avec le prénom Robert)
J'aime définitivement, profondément le BRMC.


Les cheveux frisés aussi, c'est un problème. un peu genre j'ai un instinct de mouton en moi.

Les paroles du BRMC, elles sont vraiment très très bien, et PetitChou & moi, on écrit des trucs grands, grands... grands comme ma bite, tiens.


Got no time to spill, I got a bigger hole to fill !







comme diraient les Hives.

 
 
 
 
 

Mercredi 16 février 2011 à 20:41

 Moi, je ne peux fermer les portes. J'aime sentir un filet d'air dans mon dos qui me dis "vas y, tu as cette possibilité. " 
Alors, non, je ne ferme pas les portes, je ne suis pas forte et toussa comme Camille Patate. On verra.


Dans ma promo, y'a un emo. Le pire, c'est que c'est même pas un emo assumé. Le vrai emo, son coeur est noir, quand il pleure ses larmes sont du rimmel, quand il saigne son sang est de l'encre dans laquelle il trempe sa plume pour écrire les poèmes que lui suggère son imagination nourrie par de grand auteurs comme ses skyblogeurs favoris.  Il souffre, alors il a de longues manches que ses mains anxieuses et vernies de noir peuvent aggriper et lui donner l'air d'un épouvantail. Le vrai emo, son visage est porté disparu sous ses cheveux noirs/ roses/violets/bleu marine.
Mais je médis, j'aime bien les emos en vrai.
Lui, J., mon emo, là, il est juste teint en noir. Il passe son temps à jeter des regards malheureux sur tout ce qui bouge, tout ceux qui sont susceptibles de remarquer son malheur, son mal-être, sa tristesse intérieure, celle qui se traduit par son lourd strabisme divergent te demandant amour et attention. Mais, quand bien même, pris de pitié ou d'agacement, tu te renseignes, "mais, mon brave J.,  pourquoi tant d'abattement ?", il se détourne, la nuque ployant sous le poids d'un secret trop lourd à porter, il répond, plein de larmes "non, mais je... rien, rien... c'est rien, ne t'inquiètes pas", assorti d'un appel muet à l'aide, maladroitement caché par un sourire tremblotant. L'innocent, le novice, il doit se dire "oh mon dieu, le pauvre, comme il doit souffrir." 
Nous, on sait que depuis le début de l'année, il passe son temps à nous répéter qu'il adore se plaindre pour rien, qu'il est chiant, que, et je cite !, il "n'a pas pas de plaies, mais gratte quand même" (sic), et autres ridicules du même acabit, dignes d'une adolescente de 14ans en mal de reconnaissance, qui poste des photos d'elles à tour de bras dans son réseau favori en répétant "keske chui moch lol" juste pour entendre le contraire.
Alors que te dire, mon cher J., devant ton évident désarroi lorsque tu as constaté qu'on se sur-foutait de ta lamentable déprime intérieure ? Qu'à force de crier au loup, plus personne n'écoute quand il arrive vraiment. 
A bon entendeur.

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